Le Coton
Le coton est omniprésent dans notre quotidien, et ce depuis notre plus jeune âge. À tel point qu’il est facile d’oublier ou de méconnaître la plante dont il est issu.
C’est au cotonnier en fleur que l’on doit les petites boules blanches, symboles de douceur et de pureté, qui permettront d’obtenir les fils de coton. À l’état sauvage, le cotonnier peut mesurer jusqu’à 10 mètres de hauteur, mais il est généralement limité à 1 ou 2 mètres maximum lorsqu’il est cultivé, pour simplifier le ramassage du coton.
Le cotonnier est particulièrement adapté au climat tropical. Il a besoin de beaucoup d’eau, mais aussi de soleil et de chaleur pour que ses graines arrivent à maturation. En été, ses fleurs se déploient et laissent peu à peu apparaître des capsules vertes, qui s’ouvrent progressivement et laissent apparaître des graines entourées de fibres blanches.
Ce sont ces fibres, longues de 1 à 5 centimètres, qui sont récoltées, transformées et utilisées notamment pour la confection de textiles.
Après la récolte, les fibres sont séparées des graines au cours d’une opération appelée égrenage. Vient ensuite l’étape du triage et du nettoyage pour débarrasser les fibres des plus grosses impuretés, comme les feuilles ou les branchages et autres résidus végétaux.
Après ces deux premières étapes, le coton est cardé, c’est-à-dire brossé pour être démêlé et pour que les fibres soient bien parallèles. Si tous les cotons sont cardés, tous ne sont en revanche pas peignés. Seules les fibres de coton les plus longues passent par l’étape du peignage, à travers une série de peignes qui éliminent les fibres courtes, soit 10 à 25 % des fibres.
Le fil de coton peigné est plus doux au toucher et plus lisse. Il permet d’obtenir des étoffes plus fines que le fil de coton cardé, qui donne des tissus avec du caractère et de l’authenticité. Les vêtements Saint James en coton sont, selon les caractéristiques attendues par chacun, soit en coton cardé, comme la marinière Méridien, soit en coton peigné comme les marinières Minquidame ou Minquiers.
La transformation des fils de coton destinés aux marinières est tricotée par des fabricants français (tricotage circulaire). Pour les pulls en coton, le tricotage est effectué à Saint James (tricotage rectiligne).
Si le coton provient toujours de la même plante, il peut être travaillé de plusieurs manières différentes pour obtenir des types de tissus très variés. On trouve par exemple du voile de coton, tissé avec des fils assez espacés, ce qui donne un tissu transparent et fin, mais aussi du tulle et de la gaze de coton, de la percale, de la flanelle ou encore du molleton, une toile de coton chaude et moelleuse grattée sur les deux faces.
Le jersey de coton : il a la particularité de ne pas être tissé, mais tricoté. Il s’agit d’une maille fine qui est extensible et très agréable à porter ;
La popeline de coton : ce tissage très serré est obtenu avec deux fils d’épaisseur différente. Le tissu est souple, doux et possède un beau tombé ;
Le coton en maille piquée : il est utilisé pour la confection de certains polos Saint James, et présente des motifs en relief. C’est un tissu souple, doux et extensible ;
Le denim de coton : ce tissu résistant est utilisé pour les jeans.
Iconiques, incontournables, les marinières SAINT JAMES sont majoritairement fabriquées en coton. Si vous souhaitez en savoir plus sur les matières de nos marinières, suivez le guide !
Le coton est un tissu doux et souple, très absorbant, qui résiste bien aux températures élevées. Il est facile d’entretien et nécessite moins de précautions que la laine. Toutefois, il est indispensable de se référer systématiquement à l’étiquette d’entretien, qui indique précisément les consignes à respecter pour le lavage et le repassage.
Bien entretenus, les vêtements en coton Saint James peuvent durer toute une vie, sans se déformer ni se délaver. Ils conservent toute leur souplesse et leur légèreté, tout en étant aussi résistants qu’au premier jour.