Marinières

Les origines de la marinière pour femme Saint James

La marinière a aujourd’hui plus d’un siècle et demi et arbore toujours fièrement ses rayures horizontales.

En 1858, une ordonnance militaire fait de la marinière l’une des pièces de l’uniforme officiel de la Marine nationale. Cet uniforme comprend également un pantalon à pont, une chemise blanche à col bleu, un bonnet à pompon et un manteau court en drap de laine, qui deviendra le célèbre caban.

La marinière répond alors à un cahier des charges très strict. Le nombre de rayures et leurs dimensions sont précisément définis : au niveau du corps de la marinière, on doit compter 21 rayures blanches, mesurant chacune 20 mm de large, et 20 à 21 rayures bleues de 10 mm de large. Au niveau des manches, les rayures blanches doivent être au nombre de 15, pour 14 à 15 rayures bleues.

Les manches ne doivent pas être trop longues pour ne pas dépasser de la vareuse, et l’encolure doit monter au ras du cou.

Les rayures des marinières Saint James, une signature

Aujourd’hui, les rayures n’ont pas disparu des marinières, et répondent au seul cahier des charges de la marque : le pas de rayure est de 16 mm / 8 mm, et constitue la signature Saint James. Elles se déclinent désormais en plusieurs couleurs.

Leur symbolique a énormément évolué. Si, à l’origine, les vêtements rayés étaient réservés aux bagnards et aux prisonniers, leur adoption par la Marine nationale a contribué à les réhabiliter.
Pourtant, personne ne sait véritablement pourquoi les marins ont adopté un uniforme à rayures.

D’après certains, les rayures contrastées bleues et blanches permettaient de repérer plus facilement un homme tombé à la mer. On raconte aussi que les 21 rayures symbolisaient alors le nombre de victoires napoléoniennes.

D’autres versions prétendent que, comme l’indigo coûtait cher, les marinières ont été confectionnées avec une alternance de blanc et de bleu par souci d’économie, ou encore que le bleu a été introduit pour compenser l’aspect salissant du blanc.

Quoi qu’il en soit, ces rayures ont peu à peu été adoptées par les pêcheurs et les plaisanciers, avant de séduire les plus grands couturiers comme Coco Chanel, Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier ou encore Karl Lagerfeld, qui ont tous revisité les codes de la marinière dans leurs défilés.

Les secrets de fabrication des marinières pour femmes Saint James

Les marinières femmes sont fabriquées avec la plus grande exigence, grâce au savoir-faire humain des couturières.

L’iconique marinière Naval pour femme ne nécessite pas moins de 4,4 km de fil de coton, issu de 104 fleurs de coton. Il faut 5 jours de travail pour fabriquer ce modèle, du tricotage à la marinière finie. Elle possède 16 rayures bleues au niveau du corps, et 13 sur les manches.

Onze étapes de fabrication sont nécessaires, parmi lesquelles on trouve la découpe des panneaux de coton, l’assemblage des différentes pièces de la marinière pour femme, le piquetage, le surjet, le recouvrement ainsi que la pose des étiquettes et du logo.

Les marinières pour femmes sont ensuite soumises au contrôle qualité, avant d’être repassées, emballées et expédiées aux clients ou aux points de vente.

Comment porter la marinière pour femme ?

La marinière est la pièce incontournable pour un style casual chic, adapté aussi bien au bureau qu’à la détente. Elle se marie avec tous les basiques et peut donc aussi bien se porter avec un jean et des baskets, qu’en association avec une jupe et des escarpins.

La marinière femme Saint James peut s’accorder avec un blazer et un jean boyfriend, dans lequel elle sera rentrée pour mettre en valeur la taille et les hanches. Elle remplace à merveille la chemise blanche d’un tailleur pantalon, et peut aussi être portée avec un pantalon fluide et des talons hauts pour un style plus chic et habillé.

Pour un look résolument vintage et moderne à la fois, la marinière est parfaite sur une jupe patineuse ou glissée sous une salopette en jean. Aujourd’hui, la tendance est à l’association d’imprimés : pour une tenue pleine de caractère, il est donc tout à fait possible de mixer les rayures de la marinière avec les motifs fleuris ou graphiques d’une veste ou d’une jupe.